Expédition scientifique
Piton des neiges / Hell Bourg

Départ 3070 m / Arrivée 700 m
Par la ravine "Pseudotak"
Octobre 2009

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Cette expédition scientifique avait pour but de réaliser une coupe géologique du piton des neiges, du sommet jusqu'à Hell Bourg.  Les études qui en découlent, celles qui précédent et celles qui vont suivre, permettent de mieux comprendre l'histoire du Piton des Neiges, volcan de point chaud. La meilleure compréhension des phénomènes qui l'ont construit puis détruit apporte de précieuses informations pour comprendre les autres volcans actifs du même type (Piton de la Fournaise, volcans Hawaiiens ...). La caractéristique du Piton des Neiges est de permettre une coupe géologique. L'érosion des cirques trés intense a permis la création de ces grands cassés qui sont comme un livre ouvert sur les entrailles du volcan, pour des géologues bien sûr !

	Le cône d'entrée du canyon, en partant du sommet de l'île, une belle étroiture en perspective !
Un aperçu de la course du 2ème jour, avec un petit bout du 3ème
	Les dalles pourries du 4 ème jour
Le jour J, décollage de Cilaos vers le Piton déjà ensoleillé. C'est  cool d'avoir l'autorisation de dépose hélico, vue la quantité de matos transporté. Cela permet d'économiser nos cannes (qui seront soumises à dure épreuve par la suite) et  d'éviter un bivouac supplémentaire dans le parc...

	Le caméraman, Maxime, et un des 2 géologues, Vincent
Petite tension au départ, n'est-ce pas Bela ?
	Emeric, l'ouvreur-équipeur. Il dira plus tard "on a vite compris, plus c'est pourri à équiper plus les géologues sont contents ..." Là c'est la recherche du meilleur itinéraire pour la descente dans le cône d'entrée. Faut pas se louper, les chutes de pierres sont légions dans le coin !
Que fait un géologue plutôt que de regarder le goulet de la descente derrière lui ? Il casse des cailloux ... Seb en action, le deuxième scientifique de l'expé.
1er rappel, déjà de la brume, de l'eau, de la mousse ...glissant peut -être ? Pas grave on n'est pas chargé ... Seb (le deuxième), qui sera le garant du bon déséquipement des lignes, un poste primordial mais ô combien ingrat :

	La moitié de l'équipe...
Travail difficile pour les géologues. La lecture des roches n'est pas évidente, pas d'affleurement au sol (nombreux blocs au sol), pas de visibilité en paroi (végétation). Vivement qu'il y ait plus de débit pour que l'eau ait fait le ménage !
	Le premier cassé. Nous avons trouvé de l'eau 400 m sous le sommet. Dommage ce n'était pas une source chaude ...
Le premier bivouac, les derniers arrivent quasi de nuit. Dur de trouver une place pour tout le monde.  Peu de rocher permettant l'ancrage de hamacs, peu d'arbres pour accrocher ces derniers. Certains dorment par terre ... une expé quoi !

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